Nous n'avons pas tous la même vision du métier de Coach, et il en existe d'ailleurs différentes versions sur le marché : coach sportif, coach professionnel, coach personnel, coach en nutrition...
De nombreuses personnes à qui je parle de mon métier me disent "Moi aussi je suis Coach. Je conseille les employés dans ma fonction de RH" ou encore "Je n'ai pas fait de formation pour être coach ; je me suis servi de mes expériences du passé, de mes compétences et je les transmets aux autres avec bon sens"...
Pour ma part, j'ai choisit de faire ce métier de coach et de m'y former pendant plus d'un an, pour justement apprendre une posture que je ne connaissais pas ; une posture où je ne donne pas des conseils par rapport à ma vie à moi (personnelle ou professionnelle) ; une posture où je n'analyse pas le pourquoi de mes clients, leurs liens avec leurs parents...
Le coaching de vie n'est ni du conseil, ni une thérapie.
La posture du coach de vie est une posture d'accompagnant qui accueille son client pour ce qu'il est, là où il en est et là où il veut aller. Il n'apporte aucun jugement ni intention dans sa mission de coaching.
La contractualisation de la mission de coaching de vie, à travers un objectif de vie définit par le client, permet au coach d'accompagner son client dans un cadre spécifique et unique.
Être Coach de vie, c'est accompagner le mouvement intérieur, propre à chacun, initié par le client dans sa démarche de se faire coacher. C'est bien de ce mouvement intérieur dont le coach doit prendre soin, et écouter qu'il soit toujours en action. L'histoire et la personne qui la raconte n'est pas au centre de la mission. Mais bien ce qu'elle veut en faire.
Grâce à un processus éprouvé de questionnement, le coach accompagne son client jusqu'à ce qu'il atteigne son objectif, sans conseil ni analyse, simplement en étant centré et présent, garant de la bonne structure du cadre de la mission de coaching de vie.
